Lâcher prise

Le lâcher-prise en couple, est souvent associé à un signe de faiblesse. 

La majorité de mes clientes pense lors de notre première rencontre, que la personne lâche prise car elle n’est pas assez persévérante. Le lâcher- prise est donc, à leurs avis, un signe de je m’en foutisme.

La personne abandonne car elle manque d’arguments pour convaincre et par là même, se résigne à la volonté de l’autre qui triomphe.

Etes-vous aussi de cet avis ?

Et si je vous disais que cette pensée communément admise est erronée ? Et si elle n’était qu’un prétexte pour continuer à vous stresser, à nourrir vos conflits et à satisfaire votre ego ? Celui-ci souffre probablement d’un manque de confiance et  veut s’affirmer par son entêtement.

Le lâcher-prise en couple est au contraire une marque de sagesse. Elle laisse à l’autre sa responsabilité et restaure l’amour et la paix dans les familles.

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Je parle principalement du lâcher-prise en couple. Celui qui fera que nous ne donneront pas d’importance à des peccadilles et que nous laisserons notre partenaire faire à sa guise en cessant de lui imposer notre propre rythme ou notre façon de faire.

Dans ce cas, nous nous confrontons à deux choix :
  1. Nous continuons de contrôler l’autre et par conséquent nous sommes frustrées et rendons tout le monde malheureux.
  2. Nous lâchons prise et ainsi, tout le monde va mieux.

Mais, il y a aussi le lâcher-prise où nous n’avons pas le choix. L’autre ne fait malheureusement plus partie de notre vie. Nous n’avons plus aucun contact avec lui. Par conséquent, si nous désirons lui parler, lui expliquer et le retenir, c’est impossible.

De plus, dans certaines situations, ne pas laisser partir les choses qui  nous causent plus de mal que de bien, équivaut à s’enfermer dans un cycle de souffrance perpétuel.

J’aime alors lire ce passage de Paulo Coelho, et je vais vous le partager ci-dessous.

Il est toujours nécessaire de savoir quand se termine une étape de la vie.

Si tu insistes à vouloir rester en elle au-delà du temps nécessaire, tu perds la joie et le sentiment du reste.

Il faut fermer des cercles, ou fermer des portes, ou fermer des chapitres, comme tu voudras les nommer.

L’important est de pouvoir les fermer, et laisser aller les moments de la vie qui se clôturent.

Ton travail s’est terminé ?

Ta relation amoureuse s’est terminée ?

Tu ne vis plus dans cette maison ?

Dois-tu partir en voyage ?

Tu peux passer beaucoup de temps de ton présent « anéanti » dans les pourquoi, en te repassant le film et en essayant de comprendre le pourquoi du comment de telle ou telle chose.

L’usure qui s’en suit sera infinie, parce que dans la vie, toi, moi, tes amis, tes enfants, tes frères et soeurs, tous et toutes sommes sur le chemin vers la fermeture de chapitres, tournant la page, terminant avec des étapes, ou avec des moments de la vie et continuant à aller vers l’avant.

Nous ne pouvons pas être dans le présent en regrettant le passé.

Ni même en nous demandant pourquoi.

Ce qui s’est passé, est passé, et il faut le lâcher, il faut s’en détacher.

Nous ne pouvons pas être éternellement des enfants, ni des adolescents tardifs, ni des employés d’entreprises inexistantes.

Les faits passent et il faut les laisser partir !

Voici pourquoi, quelquefois il est si important de détruire les souvenirs, offrir les cadeaux, changer de maison, déchirer des papiers, jeter des documents, et vendre ou offrir les livres.

Laisser partir, lâcher, se détacher. Dans la vie personne ne joue avec des dés pipés, et il faut apprendre aussi bien à perdre qu’à gagner. Il faut laisser partir, il faut tourner la page, il faut seulement vivre ce que nous avons au présent…

Le passé est passé.

N’attend pas qu’on te le rende, n’attend pas qu’on te reconnaisse, n’attend pas qu’un jour on se rende compte de qui tu es…

Lâche le ressentiment.

En te branchant sur « ton téléviseur personnel » pour tourner en boucle et ressasser maintes et maintes fois l’affaire, la seule chose que tu peux obtenir c’est te blesser lentement, t’empoisonner et développer de l’amertume.

La vie est faite pour avancer, jamais pour reculer.

Des fiançailles ou des amitiés qui ne se terminent pas ?

Une possibilité de retour arrière ? (vers quoi ?)

Des besoins d’éclaircissements ?

Certaines paroles qui n’ont pas été dites ?

Les silences qui ont tout envahi ?

Si tu peux les affronter maintenant et tout de suite, fais-le, sinon, laisse tomber, ferme les chapitres.

Dis-toi à toi-même non, ils ne reviendront pas.

Mais pas par fierté ou orgueil, seulement parce que toi tu ne cadres plus dans cet édifice, dans ce lieu, dans ce coeur, dans cette pièce, dans cette maison, dans ce bureau, dans ce travail.

Toi, tu n’es plus le même que celui d’il y a deux jours, trois mois, un an.

Par conséquent, il n’y a plus rien vers quoi revenir.

Ferme la porte, tourne la page, ferme le cercle.

Paulo Coelho

Je vous laisse donc méditer sur ces belles paroles. Il est bon de les relire de temps en temps pour aller mieux, pour vivre le moment présent avec plus d’intensité et d’authenticité.

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